Le bassin parisien, paradis des papillons

Qui a voyagé dans des contrées où l'homme n'a pratiquement pas mis les pieds, sait que, partout à l'homme n'a pas mis les pieds, la nature grouille de vie. Et quand je dis grouille, c'est grouille: les animaux se marchent dessus. C'est une chose étrange que les hommes aient oublié cela. On nous dit que la vie au temps de la préhistoire était très dure. Pas du tout ! Vous lanciez un caillou en l'air et boum!, ce sont trois aurochs qui tombaient par terre. Aujourd'hui on nous parle de la biodiversité, mais, excusez moi, c'est encore une notion où l'homme - blanc - met la réponse dans la question. La biodiversité serait encore préservée si il n'y avait sur Terre qu'un seul représentant de chaque espèce du règne animal (j'exagère: deux représentants). Cela permet donc d'exterminer tous les autres. C'est assez bien vu.

 

Ce qu'il faudrait préserver, c'est la grouillitude.

 

Or, il fut un temps où le bassin parisien était le paradis des papillons. D'ailleurs c'était un paradis tout court: la vallée de la Seine, de l'Essonne, de la Bièvre, de la Marne, tous les petits ruisseaux, tout cela était un délice, aussi bien pour les hommes que pour les papillons.

 

Beaucoup d'ouvrages entomologiques du XIXème siècle furent rédigés sur la base d'observations ou de collectes réalisées en région parisienne, et, jusque dans les années 60, tous les ouvrages consacrés aux papillons citent la région parisienne plus que n'importe quelle autre région de France.

Le Musée du Papillon présente une collection privée. Les visites se font sur rendez-vous.

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